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 CHAPITRE I — cette ombre du Mordor.

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MessageSujet: CHAPITRE I — cette ombre du Mordor.   CHAPITRE I — cette ombre du Mordor. EmptyVen 24 Fév - 3:46


CHAP. I — cette ombre du Mordor


CHAPITRE I — cette ombre du Mordor. Tumblr_lxus06c4HB1qbsh19o1_250 CHAPITRE I — cette ombre du Mordor. Tumblr_lxus06c4HB1qbsh19o4_250
L'accueil de Minas Tirith

Ils venaient de ce pays chaud et sec par centaines. Leurs visages étaient couverts par des casques à pointes tout couvert d'or blanc, et ils arboraient une étincelante armure faite comme les écailles des serpents. Leur teint était mâte, leurs yeux soulignés par de la poudre noire. Ils semblaient venir des profondeurs du Mordor et ils ne parlaient pas entre eux. Leur marche était rigoureuse et sans bruit. Ils avaient contourné le mont Mindolluin et longé Lossarnach avant d'arriver à la capitale du Gondor en seulement deux jours, si bien que personne n'avait encore eut le temps de vérifier si leur présence n'était pas seulement le fruit de quelques ragots infondés. Mais si la plupart des soldats étaient à pieds, les privilégiés étaient montés sur des bêtes, large comme des bœufs et plus petites que des chevaux. Ils n'étaient pas plus d'une dizaine de cavaliers Wargs. Ensemble, Orques et Orientaux s'étaient établis devant Minas Tirith en quelques heures, mais le tableau n'avait rien d'un siège de la citée. Les petites troupes n'étaient là que pour assurer la sécurité de leurs représentants.

Le seul Orque qui bénéficiait d'un cheval était le plus reconnaissable sous son casque qui voilait la moitié de son visage recouvert d'une opercule de crasse. Il crachait des ordres à tour de bras, imposant le silence dans les rangs lorsque le moindre murmure s'élevait, se pourléchant ses lèvres absentes de sa langue. A ses côtés, bien plus calme et silencieux se trouvait le commandant d'infanterie Oriental, Aranel Oronrà, dont la jeunesse était tâchée d’un air vindicatif et d’une cruelle intelligence. Il balaya l'ensemble de la capitale qui se dressait devant eux, imposante, dans un détachement clinique, avant d'être rejoint par Voshnak. Il était temps de s'entretenir avec le roi. Ils furent les seuls à pénétrer Minas Tirith. L'intrusion d'un Orque dans la citée blanche était déjà de trop pour le peuple du Gondor, et force était de constater que l'atmosphère dégageait une hostilité générale, qui laissait les deux dirigeants dans l'indifférence la plus totale. Ils n'étaient pas là pour s'occuper des paysans qui grouillaient autour d'eux comme une fourmilière dans laquelle on aurait donné un violent coup de pied. Voshnak observa un moment la tour d'Ecthelion qui se dressait devant eux, d'un blanc descendu et altéré, mais si imposante que l'on ne pouvait regarder que les vestiges de sa splendeur. Tranchant le capharnaüm ambiant, le son d'un cor d'argent retentit soudainement, annonçant l'arrivée des deux ambassadeurs qui passèrent sous les bannières blanches brodés de l'Arbre.

Ce fut Eldarion en personne qui les accueillit. Accompagné de sa soeur Emeldiz et de Seven Meridius, il patientait péniblement devant la Maison du Roi, balayant la Cour de la Fontaine des yeux en espérant, enfin, que l'attente soit abrégée. Et lorsque ses voeux furent exaucés, l'Orque et l'Oriental s'arrêtèrent de concert pour descendre, tour à tour, de leur monture en y laissant leurs armes et abaissant leur casque. Il était convenu que ce soit Aranel qui prenne la parole, mais Eldarion ne lui en laissa pas l'occasion.

« Vous n'êtes pas les bienvenus à Minas Tirith. » lâcha t'il d'un ton haut et sec. « Cela fait longtemps que nous nous sommes débarrassés des derniers Orques, ce n'est pas pour vous céder une entrevue au coeur même de ma citée. » Voshnak serra le poing, mais il se contenta seulement de dodeliner du menton comme pour se débarrasser d'une douleur à la nuque. Quant à Aranel, il ne se répartissait de son expression sentencieuse. Au bout de quelques secondes, pourtant, un léger sourire vint naître sur son visage.
« Fort heureusement je n'ai pas encore l'air d'un orque, mon seigneur. » fit-il alors qu'à l'instar de la créature derrière lui, il s'était agenouillé. « Nous ne sommes pas venus réclamer ni guerre ni justice. Le règne de Sauron est terminé depuis plus d'un siècle, et je gage mon peuple de venir ici en un temps de paix. » Il se releva et se tint immobile. « Nous sommes venus rebâtir sur des vestiges, et reconstruire une ère dont la Terre du Milieu n'a jamais été témoin. Une ère de prospérité entre tous les peuples et toutes les créatures qui y naissent et y meurent. Nous nous agenouillons désormais devant vous afin de demander la grâce d'une réunification entre le Gondor et le Mordor que nous occupons. Il ne tient qu'à vous seul d'accepter cet engagement. »

les personnages directement interessés

Le peuple du Gondor et les Elfes de Mirkwood. Par analogie, le roi et sa Cour ainsi que Thranduil et le prince de Vert-Bois le Grand. Les Orientaux qui sont restés en dehors de la citée, et ceux de passage dans le pays. Attention cependant, si vous n'êtes pas du Gondor, précisez la raison de votre venue.

les possibilités offertes par cet event

Votre personnage peut être tenu au courant de la demande d'Aranel et de Voshnak au roi du Rohan. Il peut également être resté dans l'incompréhension d'un tel évènement, et croire qu'il s'agit plus ou moins d'une menace venue du Mordor.
Vous pouvez choisir de commencer les hostilités avec les Orques restés en dehors, mais pas ouvertement. Les Orientaux quant à eux sont plus en retraits, il vous est impossible pour l'instant de rejoindre leur campement. Vous êtes autorisé également à demander de l'aide au Rohan, car vous n'êtes pas censé être au courant de ce qui se passe là bas également.
Si vous tenez également à la réunification des peuples, il vous est possible d’interagir avec les dirigeants des deux partis du Mordor et de créer des altercations avec les opposants.
Il vous est interdit de tuer les MJ qui interviendront, vous n'allez pouvoir que les provoquer.

Informations supplémentaires

- S'il y a une incompréhension de votre part, n'hésitez pas à contacter un administrateur.
- Les MJ joueront avec vous au rythme de vos réponses. Nous n'avons pas prévu une directive particulière, c'est à vous d'écrire la façon dont cela se déroulera.
- Vous êtes tenus de ne pas écrire des réponses trop longues. Le minimum du forum ( vingt lignes ) est tout à fait possible : nous sommes dans le cadre d'un event qu'il faut faire avancer !
- L'event débute quatre jours après la venue d'Aranel et de Voshnak, soit au même moment de l'arrivé Khazad au Rohan. Il fait gris et l'air est humide.
- Les Orientaux ne sont pas agressifs, vous pouvez malgré tout entendre régulièrement des litiges et des combats au sein de la troupe Orque.
- Le roi ne sait pas encore la réponse qu'il donnera à ses invités, et s'il doit demander de l'aide au Rohan.
- Si vous vous engagez à participer, nous vous serons gré d'être réguliers dans vos réponses et ne de pas abandonner l'intrigue en plein cours. N'oubliez pas qu'à nous seuls nous ne pouvons rien faire.
- Au prochain poste du MJ, un ordre de passage sera établit.
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MessageSujet: Re: CHAPITRE I — cette ombre du Mordor.   CHAPITRE I — cette ombre du Mordor. EmptyDim 26 Fév - 2:59

Créatures belliqueuses qui ne peuvent inspirer que le mépris, incrustées jusqu'aux os de la crasse que l'on ne trouve que sur les vermines. Les Orques étaient une race bien peu fière, nés de la terre ils n'étaient rien de plus qu'une machine à tuer, lorsqu'on se trouvait devant un Orque on pouvait se demander s'il était réellement capable d'émettre un raisonnement même simple. Meliad se tenait le plus loin possibles d'eux, au fin fond du campement oriental, mieux parmi les siens qu'au sein de dégénérés sales.

Il leva les yeux au ciel, ce n'était pas un beau jour, tout était maussade et le soleil ne perçait pas l'épaisse couche de nuages. La haute tour blanche touchait presque le toit du monde. Face à eux se tenait Minas Tirith, fière capitale du Gondor, Rhûn avait toujours eu des tensions avec cette nation. Cela faisait quatre jours qu'ils étaient là à attendre. Ils étaient commandés par Aranel Oronrà, un bon général qui savait ce qu'il faisait. Il inspirait la fierté et la ténacité chez ses troupes. Meliad ne se plaignait pas de l'avoir en tant que capitaine, lui ainsi qu'une troupe d'orientaux avaient été choisi pour escorter ce jeune homme. Aranel leur avait parlé du pourquoi il avait été envoyé, cette histoire de réunification.. Meliad n'y croyait pas vraiment mais le temps leur dirait.

Le camp oriental était baigné dans le silence à l'ombre de la cité blanche et des hautes montagnes, les orques quant à eux étaient en proie à une agitation bien spécifique à leur race, se bataillant pour un quignon de pain ils s'entretuaient pour leur propre plaisir. Cette pensée ainsi que les cris agonisants du perdant arrachèrent une grimace à Meliad qui était finalement agacé par tout cela. Cela faisait plusieurs jours qu'ils campaient aux portes du peuple du Gondor et ils n'avaient toujours pas eu de réponse. L'idée d'une attaque était dans tous les esprits orientaux, ils savaient de toute façon se défendre. Fier dans son armure resplendissante le jeune homme enleva son casque orné de deux piques. Ses tissus rouges ressortirent alors. Marchant d'un pas rapide au travers le camp, évitant les ustensiles ainsi que les pierres de feu il se dirigea vers Aranel qu'il trouva quelques dizaines de mètres plus loin, entre des tentes. L'interpellant, il s'inclina légèrement devant lui, après tout il était leur général ici.

"- Capitaine, cela fait quatre jours maintenant que vous êtes entrés dans Minas Tirith, nous n'avons toujours pas de réponse. Devrons nous encore attendre longtemps ? "


L'idée d'un refus était difficile à accepter, toutefois il fallait bien que cela soit en option. Que feraient-ils si le Gondor refusait l'offre faite par Aranel et l'officier Orque ? Attaqueraient-ils ? L'échec n'était pourtant pas envisageable.
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MessageSujet: Re: CHAPITRE I — cette ombre du Mordor.   CHAPITRE I — cette ombre du Mordor. EmptyMer 7 Mar - 22:10

Le soleil tapait, haut et hargneux dans le ciel d’un bleu agressif du sud de la terre du milieu. Je chevauchais depuis des heures déjà, sous la lueur ardente de l’astre doré quand j’aperçu enfin, se dressant fièrement sur les montagnes, la cité blanche, la belle et pure Minas Thirit. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je passais une main sèche sur mon front humide de sueur, ma chevauchée fut longue et c’est avec soulagement que j’arrivais enfin à la capitale de Gondor. Le souffle bruyant de ma monture épuisée m’indiqua que je n’étais pas la seule à souffrir de la chaleur ; Éclat, qui avait galopé durant de longues heures renâclait bruyamment, une écume blanche s’échappant de ses lèvres sombres. Je lui murmurais des paroles apaisantes avant de le talonner avec douceur, salivant d’avance à l’idée de boire. C’est au pas que j’atteignis la cité. Comme à chaque, je m’extasiais de la beauté de cette ville aux milles statues. Ses tours majestueuses, ses statues ouvragées, le blanc pur de ses murs, oui, Minas Thirit était d’une beauté stupéfiante, reflet magnifique de ce peuple ancestral. J’étais partie des semaines auparavant de Foncombe où j’avais passé quelques jours, avec pour objectif de rendre visite à des amis de longue date, habitant en Ithilien.

J’installais Éclat dans l’écurie d’une auberge avant louer une chambre. C’est avec plaisir que je me laissais tomber dans un lit duveteux. Pourtant, un sombre présage sembla bientôt flotter dans l'air. Des orques arrivèrent, le lendemain de mon arrivée, et de sombre rumeurs courraient dans les rues.

Après jours passés dans l'auberge, je rejoignis comme chaque midi le salon de l’auberge, commandant une pinte. Le liquide alcoolisé me rafraichit et détendit chacun de mes muscles, encore engourdis par une longue chevauchée. C’est alors qu’un détail me frappa, mis à part le propriétaire, j’étais seule dans l’auberge, étonnant vu la qualité de cet établissement.

« - Tavernier ! M’exclamais-je. Où sont donc les gens de la cité s’ils ne dégustent pas votre délicieuse pinte ?
- Vous savez, depuis l’arrivée des orques les gens ont peur. »


J'aquiescais, c'était malheureusement vrai, il suffisait d'entendre les rares gens dehors discuter entre eux. Payant ma boisson, je quittais l’auberge, traversant le niveau inférieur d’un pas rapide. D’épais nuages avaient couverts le ciel et depuis la veille, la température avait nettement baissée. Mauvais présage ? Je n'en savais rien. Un groupe de soldats et quelques vieillards trainaient dans ce quartier d'ordinaire fréquenté. Les gens avaient peur. Et toujours cette armée campée devant la cité. Je n'aimais pas ça du tout. Mon épée à portée, j'entamais ma traversée de la ville. Parvenant jusqu'au mur sur lequel je me hissais. Les orques étaient là, encore et toujours. Quatre jours et ils n'avaient pas bougés.


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MessageSujet: Re: CHAPITRE I — cette ombre du Mordor.   CHAPITRE I — cette ombre du Mordor. EmptyLun 9 Avr - 22:05

cette ombre du Mordor
« chapitre I »
Les paroles en italique sont en Elfique.

« L'aube grise se lève. » Le jeune Elfe se tenait debout sur le rebord sud de la Cour de la Fontaine. Devant lui se dressant les Champs du Pelennor, là où par le passé se décida de l'avenir des Peuples Libres. Et là, plus de cent ans plus tard, des Orques se tenaient de nouveau aux portes de Minas Tirith. A leur vue, l'héritier de Thranduil sentait la colère bouillonner en lui. S'il n'avait suivit que son instinct, il aurait immédiatement préparé ses guerriers au combat, demandant au Roi du Gondor d'en faire autant. Cela faisait à présent quatre jours que les Orques, menés par un certain Voshnak Eraurk, se tenaient là, en compagnie d'une centaine d'Orientaux, commandés eux par un jeune général, Aranel Oronrà. Combien de fois Thalion n'avait-il par résisté à l'envie de faire chanter son arc ? Si facile ... quelques instants seulement, et les deux seraient retrouvés morts, avant qu'on ne puisse trouver le coupable.

Respirant profondément, l'Elfe de la Forêt Noire se sentit réconforté par la présence de ses deux lames jumelles, don de son père, dans son dos. Il ne croyait pas à l'offre de paix des gens du Mordor, y voyant un stratagème quelconque à un but néfaste. Mais si peu nombreux, ces "ennemis" ne pouvaient faire aucun mal, du moins tant qu'ils restaient à l'extérieur des puissants murs de la capitale du Gondor. Mais pour Thalion, ces prétendues demandes de paix cachaient quelque chose, bien qu'il n'arrive pas à savoir quoi. Une légère brise agita la cape grise de l'Elfe, qui n'était pas équipé du tout. Outre un pantalon foncé, il n'arborait qu'une tunique blanche, finement brodée. La cape elfique tenait à l'aide d'une fine broche en forme de branche.

« Eldarion agira bientôt, sois-en certain. » Felfin, le second de Thalion, posa sa main sur l'épaule de son Prince. Ce dernier se rendit compte qu'il regardait le campement Orque avec dégoût, et Felfin avait dû ressentir ses ... émotions. « Espérons qu'il fera le bon choix. » Pour Thalion, le bon choix consisterait à renvoyer ces ennemis d'où ils venaient, leur faisant comprendre qu'ils n'étaient pas les bienvenus. Mais que ferait le fils d'Aragorn ? Seul l'avenir le dirait. Mais quoiqu'il en soit, ni les Orques ni les Hommes du Sud ne seraient les bienvenus à Eryn Lasgalen. Pas après tout le mal perpétrés par les sbires de Sauron en Forêt Noire, pas après toutes les vies prises dans la Guerre de l'Anneau, ainsi que dans la prise de Dol Guldur.
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