| Sujet: l'étrange coffret acte I : de sombres nouvelles Sam 18 Fév - 18:17 | |
| de sombres nouvelles« l'étrange coffret acte I » Les paroles en italique sont en Elfique.
« Allons vers ces montagnes, Gaelegrin. » Le coeur de Thalion était inquiet, tandis que perché sur sa haute monture, il lui chuchotait quelques mots à l'oreille. Quelques pas plus loin se dressait un tas de petits cailloux, là où le descendant de Legolas avait recouvert le cadavre de Théoclès, afin de préserver sa dépouille des animaux sauvages. Tout avait commencé plus d'une heure plus tôt : Thalion remontait tranquillement l'Anduin, et qu'il traversait les Champs du Celebrant, l'Elfe avait aperçu un étrange cavalier à l'horizon. Plus mort que vif, l'homme du Gondor se laissait guider par son cheval, tenant à peine sur sa selle. Malgré ses quelques connaissances curatives, Thalion ne put rien pour la vie de l'homme à la barbe grisonnante, qui périt dans les bras de l'Elfe. Mais avant son dernier souffle, il il confia quelques informations de la plus haute importance à Thalion : au nord de Fangorn, à quelques lieues des Monts Brumeux, il avait aperçu un troupe d'Orques. Ce qui avait particulièrement intrigué le mourant fut que les maléfiques créatures semblaient transporter un coffret, et qu'ils en prenaient grand soin. Intrigué, il tenta de s'approcher, mais fut démasqué. Malgré le fait qu'il ait réussi à fuir, il fut gravement blessé dans sa chevauchée. Thalion était donc le seul au courant de cette étrange troupe de bêtes puantes. La sagesse lui ordonnait de se rendre immédiatement à Minas Tirith afin d'en informer le roi du Gondor, mais son impatience et son impétuosité parlèrent plus fort : Thalion se préparait à chevaucher jusqu'aux Monts Brumeux, afin d'en apprendre plus sur ce coffret. Ce qu'un patrouilleur du Gondor ne pouvait faire seul, le digne héritier de Legolas en était parfaitement capable. Du moins le jeune Elfe le pensait-il ainsi. Ah, l'incapacité à réfléchir sagement que possédaient certains Elfes ... certains disaient de Thalion qu'il était le caractère même de son père, en moins réfléchit et plus impétueux. Et c'est dire que Legolas n'était pas un modèle de patience et de sagesse, du moins pendant la Guerre de l'Anneau !
Alors que l'étalon blanc, descendant d'Asfaloth, s'apprêtait à dévorer la plaine sous ses sabots gris, Legolas l'en empêcha : il venait d'apercevoir, plus au sud, un groupe de cavaliers. Le soleil de midi l'éblouissait, mais il arrivait néanmoins à deviner le nombre de chevaux : dix, peut-être plus, peut-être moins, ils étaient trop loins et le soleil l'éblouissait quelque peu. Bien, puisqu'ils semblaient se diriger vers lui, Thalion décida d'attendre : quelques minutes de plus ne le retarderaient pas dans sa toute nouvelle quête. |
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